Il
est également possible de dévier le circuit
des eaux grises (douches, machines à laver, cuisine)
pour arroser pelouse et potager en période de pénurie.
Ici,
le circuit traverse le mur d'un sous-sol pour déboucher
directement au jardin. Les bambous qui entourent le réservoir
serviront à l'accroche de futures grimpantes qui viendront
le masquer.
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Faire
son compost c'est allier économie et écologie
A
quoi cela servirait-il de jardiner si c'était seulement
pour reproduire, à petite échelle, le modèle
de la production agricole industrialisée? Dans cette
hypothèse, il coûterait certainement moins, en
argent, en temps et en effort physique, d'acheter directement
les fruits et légumes au supermarché!
A
l'inverse, le jardinier "écolo" et un peu
malin peut produire ces fruits et légumes aux saveurs
"nature" en économisant le prix des engrais
et des pesticides. Il lui suffira d'un investissement modique
mais régulier en temps; lequel investissement sera
largement compensé par le plaisir des saveurs retrouvées
et la satisfaction de déguster les fruits de son travail.
Le compostage est la clé de voûte de ce mode
de production.
Les
instances commerciales proposent à la vente toute une
gamme de composteurs prêts à l'emploi. Je ne
préconise pas cette option. Si elle convient aux écolos-bobos
dont le principal but est de verdir leur image, elle ne rompt
pas avec le principe de la société de consommation:
"Vous avez un problème?
nous vous vendons la solution!"
Un
simple coin de jardin, sommairement aménagé,
peut suffire pour commencer à entasser déchets
de cuisine et de jardin. Les vers de terre et une riche flore
microbienne ne tarderont pas à investir le tas et à
transformer ces déchets en amendement pour le potager.
On peut évidemment faire baucoup mieux et sans frais.
Voici la solution que j'ai moi-même adoptée.

Cliquez
pour agrandir
Les
déchets verts et de cuisine, les "mauvaises"
herbes, les résidus de récolte... sont entassés
dans le compartiment 1 en alternant les matières à
décomposition lente (feuilles, tailles de haie...)
et celles à décomposition rapide (cuisine, toilettes
sèches...). Un toit amovible protège des fortes
intempéries et permet de réguler le taux d'humidité
afin de maintenir la vie microbienne au top. Sa mobilité
facilite également les manutentions.
Au bout de quelques mois je transvase le contenu du compartiment
1 vers le compartiment 2 en prenant soin de bien mélanger
et en additionnant de feuilles ou de paille suivant besoin
et disponibilité.
Lorsque le compost du compartiment 2 est mûr je le tamise
sur une treillis métallo-plastique (mailles environ
2cm x 2cm ) pour disposer d'un compost à granulométrie
fine qui alimentera les rempotages et les cultures délicates.
Le potager peut recevoir du compost non tamisé, même
s'il n'est pas entièrement décomposé.

Cet
aménagement rudimentaire est entièrement réalisé
avec des matériaux de récupération. Les
pierres sur le toit l'empêchent de s'envoler. A droite
la grille de tamisage et le stockage du compost tamisé.
A l'avant: une réserve de feuilles. A gauche, la haie
masque la vue du coin compost en l'isolant du jardin.
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