Quimperlé Loisirs

 

L'écologie mise en pratique

L'emploi du terme écolo.nomie veut souligner qu'écologie et économie ne sont pas systématiquement en opposition.

Par Anicet Le Marre, ingénieur des techniques agricoles.


Economiser l'eau
Faire son compost: allier économie et écologie
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Economiser l'eau des toilettes

 

Se laver les mains après avoir utilisé les toilettes est une simple question d'hygiène. Mais laisser l'eau partir à l'égout est une aberration.

L'installation sur la cuvette d'un réservoir avec lave-mains incorporé permet de recycler cette eau on ne peut plus directement. L'eau est recueillie dans le réservoir et servira au prochain usage, voir même immédiatement si vous prenez la précaution de n'actionner la chasse qu'après lavage des mains.

 

Récupérer l'eau de pluie

Tout bon jardinier qui se veut "écolo" doit s'interdire d'arroser son potager et ses fleurs avec l'eau du réseau. Les végétaux n'ont pas besoin d'une eau purifiée et aseptisée. Pour s'en convaincre il suffit de voir comment les algues vertes prolifèrent grâce aux eaux polluées...

Il est fort simple d'installer des cuves qui récupéreront l'eau de pluie. Il en existe de différentes tailles, formes et couleurs. Il convient de les surélever de 40 à 50 cm pour placer l'arrosoir sous le robinet ou pour arroser au tuyau par simple gravité.

A leur pied vous pouvez installer des plantes grimpantes (Lierre panaché, chèvrefeuille, jasmin étoilé, rosiers grimpants...) qui viendront les masquer à la vue.

Il est également possible de dévier le circuit des eaux grises (douches, machines à laver, cuisine) pour arroser pelouse et potager en période de pénurie.

Ici, le circuit traverse le mur d'un sous-sol pour déboucher directement au jardin. Les bambous qui entourent le réservoir serviront à l'accroche de futures grimpantes qui viendront le masquer.

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Faire son compost c'est allier économie et écologie

A quoi cela servirait-il de jardiner si c'était seulement pour reproduire, à petite échelle, le modèle de la production agricole industrialisée? Dans cette hypothèse, il coûterait certainement moins, en argent, en temps et en effort physique, d'acheter directement les fruits et légumes au supermarché!

A l'inverse, le jardinier "écolo" et un peu malin peut produire ces fruits et légumes aux saveurs "nature" en économisant le prix des engrais et des pesticides. Il lui suffira d'un investissement modique mais régulier en temps; lequel investissement sera largement compensé par le plaisir des saveurs retrouvées et la satisfaction de déguster les fruits de son travail. Le compostage est la clé de voûte de ce mode de production.

Les instances commerciales proposent à la vente toute une gamme de composteurs prêts à l'emploi. Je ne préconise pas cette option. Si elle convient aux écolos-bobos dont le principal but est de verdir leur image, elle ne rompt pas avec le principe de la société de consommation: "Vous avez un problème? nous vous vendons la solution!"

Un simple coin de jardin, sommairement aménagé, peut suffire pour commencer à entasser déchets de cuisine et de jardin. Les vers de terre et une riche flore microbienne ne tarderont pas à investir le tas et à transformer ces déchets en amendement pour le potager. On peut évidemment faire baucoup mieux et sans frais. Voici la solution que j'ai moi-même adoptée.


Cliquez pour agrandir

Les déchets verts et de cuisine, les "mauvaises" herbes, les résidus de récolte... sont entassés dans le compartiment 1 en alternant les matières à décomposition lente (feuilles, tailles de haie...) et celles à décomposition rapide (cuisine, toilettes sèches...). Un toit amovible protège des fortes intempéries et permet de réguler le taux d'humidité afin de maintenir la vie microbienne au top. Sa mobilité facilite également les manutentions.
Au bout de quelques mois je transvase le contenu du compartiment 1 vers le compartiment 2 en prenant soin de bien mélanger et en additionnant de feuilles ou de paille suivant besoin et disponibilité.
Lorsque le compost du compartiment 2 est mûr je le tamise sur une treillis métallo-plastique (mailles environ 2cm x 2cm ) pour disposer d'un compost à granulométrie fine qui alimentera les rempotages et les cultures délicates.
Le potager peut recevoir du compost non tamisé, même s'il n'est pas entièrement décomposé.

Cet aménagement rudimentaire est entièrement réalisé avec des matériaux de récupération. Les pierres sur le toit l'empêchent de s'envoler. A droite la grille de tamisage et le stockage du compost tamisé. A l'avant: une réserve de feuilles. A gauche, la haie masque la vue du coin compost en l'isolant du jardin.

 

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Faire la chasse aux publicités papier
Si votre boîte aux lettres à trop tendance à servir de poubelle à ceux qui veulent forcer la vente de leur camelote, apposez cette affichette très dissuasive sur votre boîte.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir et imprimez-la.

Si votre éditeur de photos ne vous propose pas l'option "imprimer" vous pouvez utiliser l'une des 2 méthodes suivantes:
--> Copier l'image et la coller dans votre logiciel de dessin (ex: PAINT) qui vous permettra de l'imprimer.
--> Copier l'image et la coller dans votre traitement de texte (ex: WORD) puis l'imprimer

Pour mettre l'affichette à l'abri des intempéries, placez-la dans un étui plastifié transparent et scotchez-la de préférence avec un adhésif résistant type adhésif pour électricité (qui peut être de couleur...)